Archives des Paris - GOLDWIN Avocats
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Emmanuel CLEMENT

Avocat collaborateur

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contact@goldwin-avocats.com

Emmanuel CLEMENT est diplômé d’un Master 2 recherche en Droit pénal et sciences criminelles de l’Université Paris Nanterre et d’un Master 2 en droit des affaires parcours Droit pénal financier de l’Université Cergy Paris – ESSEC.  Il a effectué des stages à la division des affaires économiques et financières du parquet de Nanterre, au sein du service lutte anti-blanchiment et financement du terrorisme de Neuflize OBC, aux chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC), ainsi que dans plusieurs cabinets d’avocats pénalistes. Emmanuel a intégré Goldwin avocats au mois de septembre 2023. Il est chargé d’enseignement en Droit pénal à l’Université Paris Saclay et exerce principalement en Droit pénal et droit pénal des affaires.

Droit pénal

Droit pénal des affaires

Droit pénal du travail

Admis au Barreau de Paris en 2021

Diplômé du Master 2 Droit pénal financier de l’Université Cergy Paris en partenariat avec l’ESSEC

Diplômé du Master 2 Droit pénal et sciences criminelles de l’Université Paris Nanterre

Chargé de Travaux Dirigés de l’Université Paris-Saclay en Droit pénal spécial

Français/Anglais

Pierre CHENEVEZ

Avocat collaborateur

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contact@goldwin-avocats.com

Pierre CHENEVEZ est diplômé du Master « Juriste européen » de l’Université Paris-Panthéon-Assas.

Il a effectué dans ce cadre un LLM en Droit économique à l’Université Humboldt à Berlin, puis un LLM en droit financier international à l’Université King’s College à Londres.

Fort de plusieurs expériences dans des cabinets internationaux en droit bancaire et financier, Pierre a rejoint le cabinet en 2024 et intervient principalement en droit des affaires et des sociétés.

Inexécution des contrats commerciaux

Contentieux d’affaires

Conflit entre associés

Conseil en droit des sociétés

 

Admis au Barreau de Paris en 2023

Formation à l’EFB – Ecole de formation professionnelle des barreaux de la Cour d’appel de Paris

LL.M de l’Université Humboldt, Berlin, Allemagne

LL.M de l’Université King’s College, Londres, Royaume-Uni

Diplômé d’un Master 2 Juriste européen de l’Université Paris-Panthéon-Assas

Français/Anglais/Allemand

Chloé NATEGHI

Avocate collaboratrice

+33(0) 145335073

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Avocate au barreau de New York, diplômée d’un LL.M. de l’Université de Georgetown et d’un Master II de l’Université Panthéon-Assas en droit des affaires internationales, ainsi que de la Grande École du Droit en droit des affaires, Chloé intervient en contentieux en lien avec les différents aspects du droit des affaires. Forte de ses expériences au sein de cabinets anglo-saxons et d’institutions internationales, elle intervient aussi sur des problématiques résultant de relations d’affaires transnationales. Chloé intervient indifféremment en français et en anglais.

Droit commercial

Droit contractuel

Droit des sociétés

Admise au barreau de New York en 2023

LL.M. de l’Université de Georgetown, Washington, États-Unis

Master 2 en Droit des affaires internationales de l’Université Panthéon Assas

Grande École du Droit, Droit des affaires, Université Paris-Saclay

Français/Anglais

Mylène LIMAZZI

Avocate collaboratrice

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+33(0)971706544

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Mylène LIMAZZI est diplômée du Master 2 Juriste d’Affaires International et Européen, obtenu dans le cadre du Magistère Juriste d’Affaires Européen de l’Université de Lorraine, ainsi que du Master 2 Droit civil et Droit International Privé de l’Université d’Aix-Marseille.

Forte d’une expérience auprès de plusieurs cabinets d’Avocats et d’une étude de Commissaires de Justice, Mylène a intégré le cabinet GOLDWIN en septembre 2023 où elle intervient en contentieux immobilier, notamment dans des dossiers de construction, de baux d’habitation et commerciaux, de vente immobilière et de copropriété.

Contentieux immobilier

Contentieux locatif

Contentieux de la construction

Contentieux de la copropriété

Admise au Barreau de Paris en 2023

Formation à l’EDASE – Ecole des Avocats Sud-Est

Diplômé des Master 2 de Juriste d’affaires international européen de l’Université de Lorraine et de Droit civil et international privé de l’Université d’Aix-Marseille

Erasmus Université de Cologne en Allemagne

Français/Anglais/Allemand

Noémie AUGER

Avocate collaboratrice

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Noémie AUGER est diplômée d’un Master 2 en Droit des contrats internes et internationaux de l’Université Paris-Sud et d’un Master 1 en Droit privé général au sein de la même université. Après sa prestation de serment en décembre 2021, elle a effectué pendant deux ans une première collaboration au sein d’un cabinet d’avocats intervenant en Droit immobilier et en Droit des affaires.  Noémie a intégré le cabinet GOLDWIN en janvier 2024, où elle intervient principalement en contentieux immobilier, notamment dans des dossiers de construction, de baux d’habitation, professionnels et commerciaux, de vente immobilière et de copropriété.

Assistance et protection de professionnels de l’immobilier devant les tribunaux.

Admise au Barreau de Paris en 2021

Formation à l’HEDAC – Haute Ecole des Avocats Conseils des barreaux du ressort de la Cour d’appel de Versailles

Diplômée d’un Master 2 de Droit interne et international à l’Université Paris-Saclay

Français/Anglais

Gérer les conflits entre héritiers avec votre avocat

Pour éviter les conflits entre héritiers, confiez le partage successoral à votre avocat spécialisé en droit des successions.

 

À la suite d’un décès, les opérations de liquidation de la succession du défunt doivent démarrer. Ajouté à la difficulté du deuil, le partage successoral peut s’avérer conflictuel lorsqu’il fait ressurgir des frustrations familiales. Si les héritiers sont protégés par la réserve héréditaire, un cohéritier peut néanmoins s’estimer lésé sur la globalité. Comment réagir en cas de conflit entre héritiers ? Votre avocat spécialisé en droit des successions peut agir en qualité d’intermédiaire pour apaiser les tensions entre les héritiers et parvenir à un règlement amiable de la répartition des biens du défunt. Et lorsque le conflit est insoluble, il accompagne ses clients dans le partage judiciaire entre les co-indivisaires. Vous connaissez un litige au sein d’une succession ? Voici comment résoudre les conflits d’héritiers avec votre avocat.

 

Quels sont les conflits entre héritiers ?

En cas de conflits entre héritiers d’une succession, le notaire peut se retrouver bloqué, sans possibilité de procéder au partage. Et les hypothèses de conflits entre héritiers sont nombreuses : 

  • Une contestation de la validité du testament rédigé par le défunt ;
  • Un héritage bloqué parce que l’un des héritiers refuse les actes notariés ;
  • Un désaccord sur l’estimation des biens ;
  • Une contestation de la valorisation des donations ou d’assurance-vie réalisées avant le décès (caractère raisonnable des sommes) ;
  • La constatation d’actifs disparus ou d’avoirs bancaires dilapidés ;
  • Une mésentente dans l’indivision successorale permettant la gestion de biens non encore partagés.

Votre avocat spécialisé vous assiste dans les conflits de succession afin de faire respecter vos droits. Il peut ainsi saisir la juridiction compétente et obtenir la désignation judiciaire d’un notaire, qui tranchera les contestations émises par les héritiers et préparera la liquidation de la succession. Attention toutefois car ces procédures peuvent prendre du temps. La gestion amiable du conflit et la négociation menée par votre avocat sont préférables pour parvenir à un règlement rapide, y compris après le début d’une procédure judiciaire.

 

Contester un testament avec votre avocat

Il est possible d’organiser la transmission de son patrimoine par la rédaction d’un testament. Ce mode de transmission permet de prévoir à l’avance la répartition de son patrimoine et de préparer sa succession paisiblement. Mais cela suppose pour l’auteur du testament d’être en pleine capacité mentale et d’avoir la capacité juridique. Dans le cas contraire, l’héritier lésé peut ainsi contester le testament en apportant la preuve de facultés mentales altérées lors de la rédaction du testament, en s’appuyant sur une expertise médicale. 

Le testament peut aussi être remis en cause par les héritiers au motif d’un consentement vicié ou obtenu par violence. L’abus de faiblesse permet ainsi de contester l’acte lorsqu’un proche du défunt a abusé de son état de vulnérabilité (maladie, mineur, vieillesse…) pour faire établir un testament avantageux à son égard, au détriment des autres héritiers. Votre avocat peut vous aider à caractériser le délit d’abus de faiblesse, en apportant la preuve d’un élément matériel et d’un élément intentionnel (article 223-15-2 du Code pénal).

Enfin, le testament doit respecter les conditions relatives à la réserve héréditaire. Ainsi, l’article 912 du Code civil dispose d’une part réservataire légale de l’actif successoral pour le conjoint et les descendants du défunt et d’une quotité disponible dont le testateur peut disposer librement. Lorsque le testament porte atteinte à la réserve héréditaire des héritiers réservataires, il est donc possible de contester l’acte. 

Pour éviter toute contestation d’un testament, il est préférable de se faire accompagner par un avocat. Il veille ainsi à une juste évaluation des biens pour établir une base de calcul du partage et détermine le montant des frais de notaire et droits de succession. Il s’assure ensuite de la rédaction d’un testament valide

 

Sortir de l’indivision successorale

L’ouverture de la succession donne lieu à la création d’une indivision successorale. L’objectif est de parvenir à un accord sur la répartition du patrimoine du défunt, notamment concernant les biens immobiliers. Mais l’indivision peut être une situation compliquée à gérer puisque plusieurs personnes exercent des droits sur un ou plusieurs biens communs. Certains conflits peuvent ainsi apparaître concernant la gestion des biens en indivision ou la volonté d’un indivisaire de quitter l’indivision.

Les conflits peuvent naître lorsque l’un des héritiers souhaite conserver une maison, à charge pour lui de faire des propositions compensatoires aux autres héritiers. On peut alors arriver à un blocage du processus de transmission. Or, il faut continuer à entretenir le bien, au risque qu’il perde sa valeur sur le marché de l’immobilier. La plupart du temps, la majorité suffit à prendre une décision, mais l’unanimité est nécessaire dans certains cas. Certains veulent aller vite, d’autres essaient de gagner du temps. 

Comment sortir d’une indivision successorale qui traîne ? L’indivision successorale ne prend fin qu’au partage effectif du patrimoine. Mais l’option successorale laisse toujours la possibilité à l’héritier de refuser sa part d’héritage. Vous pouvez aussi choisir de vendre votre part pour sortir de l’indivision, car nul ne peut être contraint de rester dans l’indivision. Si les héritiers ne donnent pas suite à votre proposition de solution amiable, le partage est fait en justice comme en dispose l’article 840 du Code civil.

 

Contester un partage successoral

La contestation du partage successoral peut donner lieu à la rédaction d’une solution collective entre les héritiers. Chacun obtient ainsi le bien qu’il souhaite et évite une procédure judiciaire conflictuelle. La présence de l’avocat permet de sécuriser l’opération de partage et d’éviter toute contestation ultérieure, notamment en ce qui concerne les biens immobiliers. Votre avocat fait son possible pour désamorcer les conflits et éviter le blocage de la succession

En cas de désaccord entre les héritiers, le partage successoral est effectué au contentieux. Les lots sont alors tirés au sort ou vendus aux enchères. L’assistance de votre avocat est essentielle afin de protéger vos droits et de défendre vos intérêts. Dans le cas du blocage par l’un des héritiers, et sans réel motif de silence, les cohéritiers peuvent le sommer d’opter 4 mois après le décès. Cette sommation est établie par un avocat et signifiée par un commissaire de justice. L’héritier bloqueur dispose alors d’un délai de 2 mois pour se prononcer. À défaut, son silence vaut acceptation du partage.

 

Conclusion : anticiper et gérer vos conflits entre héritiers avec votre avocat

À vos côtés, l’avocat cherche la préservation de vos droits tout en respectant l’intérêt commun. Spécialiste du droit de la famille et des règles de succession, il permet de définir les actions à mener dans le respect de la législation applicable. L’avocat favorise le dialogue entre les parties à la succession pour préserver les relations familiales.

 

  • Dans une succession, il vous accompagne en amont pour l’établissement d’un testament dans les règles.
  • Il peut aussi intervenir lors d’un conflit naissant pour apaiser la situation et parvenir à un règlement amiable en négociant une solution avec les cohéritiers.
  • Il vous permet de sortir au plus vite de l’indivision successorale. 
  • En cas de conflit majeur et non solutionné par le dialogue, votre avocat vous conseille et vous accompagne dans une action en justice pour remettre en cause la succession devant le tribunal. 

 

Contactez sans plus tarder votre avocat spécialisé en droit des contrats.

Votre avocat pénaliste spécialisé en droit de l’extradition

Le Cabinet d’avocats Goldwin dispose d’une grande expertise en droit pénal international. Vous faites l’objet d’une demande d’extradition ? Contactez votre avocat pénaliste spécialisé dans la procédure d’extradition pour en savoir plus sur vos droits et la défense de vos intérêts.

L’extradition repose sur une volonté d’entraide internationale, d’un état envers un autre état. Il s’agit pour un état de réclamer un individu pour le juger ou lui faire exécuter une peine déjà prononcée. Vous faites l’objet d’une demande d’extradition ? Contactez immédiatement votre avocat pénaliste spécialisé en droit de l’extradition. Cette procédure très technique nécessite l’intervention d’un expert en droit pénal international !

Qu’est-ce qu’une procédure d’extradition ?

L’extradition est la procédure par laquelle un état requis accepte de livrer un individu se trouvant sur son territoire à l’état requérant. Ce dernier souhaitant le juger pour un crime ou délit, ou faire exécuter sa sanction pénale.

Les articles 696-1 à 696-7 du Code de procédure pénale régissent la procédure d’extradition. Mais ces dispositions nationales s’appliquent de façon subsidiaire par rapport aux textes internationaux. Ainsi, la convention internationale, signée entre la France et un état tiers, prévaut. De plus en plus nombreuses, ces conventions permettent de limiter le pouvoir discrétionnaire des états de consentir ou non à une demande d’extradition. L’extradition devient alors obligatoire lorsque les faits réunissent les conditions posées par la convention.

La convention européenne d’extradition signée à Paris le 13 décembre 1957, constitue presque le droit commun du droit international en la matière. Ratifiée par 50 pays, elle est applicable en France depuis 1986. Les dispositions du Code de procédure pénale ont toutefois vocation à s’appliquer de façon supplétive pour les différents points non réglés par les traités internationaux.

Attention : L’extradition est une matière très technique, qui nécessite l’intervention de votre avocat expert en droit pénal.

Ne pas confondre la procédure d’extradition avec…

Le transfert de personnes condamnées

Cette procédure permet aux étrangers de subir leur condamnation dans leur pays d’origine (convention sur le transfèrement signée à Strasbourg le 21 mars 1983).

Le mandat d’arrêt européen

Cette procédure accélérée fonctionne par une remise de l’individu entre autorités judiciaires, sur le fondement d’une coopération entre les états de l’Union européenne. Consultez notre article dédié au mandat d’arrêt européen !

L’expulsion et le refoulement

Attention à l’extradition déguisée ! La procédure d’expulsion cache parfois une extradition, pour éviter les longueurs de procédure. Il faut être vigilant, car il est difficile de contester la procédure utilisée une fois la personne hors des frontières de la France.

Conditions de recevabilité de l’extradition d’une personne vivant en France

Un individu étranger et auteur de l’infraction

La procédure d’extradition vise un individu de nationalité étrangère ayant commis une infraction :

  • Sur le territoire de l’état demandeur, qu’il soit un de ses ressortissants ou un étranger ;
  • En-dehors du territoire de l’état de l’état demandeur par un de ses ressortissants.

L’extradition peut d’ailleurs viser l’auteur, le coauteur, le complice d’une infraction ou de sa tentative.

Une infraction punie en France et dans le pays qui fait la demande

La procédure d’extradition suppose une double incrimination des faits :

  • L’état requérant punit les faits de peines criminelles ou correctionnelles pour lesquelles l’auteur encourt une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à 2 ans ;
  • La loi française punit également les mêmes faits d’une peine criminelle ou correctionnelle.

Procédure d’extradition de la personne résidant en France

Une demande d’extradition formulée par voie diplomatique

L’état requérant adresse une demande diplomatique au gouvernement français. Le ministre des Affaires étrangères vérifie les pièces transmises : jugement, condamnation ou mandat d’arrêt par exemple. Puis, il transmet le dossier au ministre de la Justice, qui s’assure de la régularité de la demande, avant de l’adresser au Procureur général compétent. La procédure permet de vérifier la véracité des faits reprochés à la personne visée par l’extradition et les garanties relatives à son traitement (respect des droits fondamentaux).

Recours contre la demande d’extradition

La décision finale appartient au gouvernement français, qui autorise l’extradition par un décret du Premier ministre. Ce décret est susceptible d’un recours suspensif. La Cour de cassation et le Conseil d’État exercent ainsi un contrôle juridictionnel sur la procédure d’extradition.

Quelques cas pouvant justifier un recours :

  • La procédure d’extradition poursuit un but politique ;
  • L’état demandeur n’offre pas les garanties fondamentales de procédure et de protection des droits de la défense (sanction contraire à l’ordre français, comme la peine de mort ou la torture) ;
  • Une action prescrite selon la loi française ou celle de l’état étranger.

Demande d’arrestation provisoire

La demande d’extradition étant assez longue, elle peut être accompagnée d’une demande d’arrestation provisoire pour éviter que la personne prenne la fuite. Il doit s’agir d’une demande directe de l’état requérant, justifiant un cas d’urgence. L’arrestation provisoire est alors ordonnée par le Procureur général territorialement compétent. La personne est remise en liberté si le gouvernement français ne reçoit pas les documents requis pour l’extradition dans un délai de trente jours à dater de son arrestation.

Comparution devant le Procureur général

Le Procureur général informe de ses droits la personne faisant l’objet d’une procédure d’extradition. Comme dans une garde à vue, il a la possibilité d’être assisté par un avocat. Il peut alors consentir à l’extradition ou s’y opposer. En cas d’opposition à la demande d’extradition, l’avocat doit alors rechercher des moyens pour faire échec à l’extradition. Il assure aussi la mise en liberté de son client en fonction des garanties qu’il présente (contrôle judiciaire, assignation à résidence).

Pour conclure, la procédure d’extradition exige une maîtrise des lois nationales et internationales, pour laquelle  l’intervention d’un avocat est indispensable. Bénéficiez ainsi d’une représentation légale experte, de la protection des droits du suspect et d’un procès équitable. Votre avocat peut en outre négocier avec les autorités pour obtenir des conditions favorables, explorer les alternatives disponibles et, s’il y a lieu, s’opposer à l’extradition pour des motifs légaux. Contactez votre avocat en droit pénal international pour un conseil personnalisé en matière d’extradition.

La légitime défense : définition et conseil

Dans un contexte où l’insécurité et les conflits peuvent surgir à tout moment, comprendre le concept de légitime défense est essentiel pour garantir sa protection tout en respectant les dispositions pénales françaises. Principe fondamental reconnu par le droit, la légitime défense permet à toute personne de se défendre face à une agression injustifiée, sous certaines conditions strictement encadrées par la loi pénale. Ce billet vise à détailler les aspects essentiels de ce concept juridique particulier, de sa définition légale aux conseils pratiques pour agir efficacement en cas de nécessité. En explorant les principes, le cadre légal en France, ainsi que des cas et des jurisprudences significatifs, nous offrirons des stratégies légales pour naviguer dans ces situations complexes.

Comprendre la légitime défense : de quoi s’agit-il ?

Principes fondamentaux et valeur juridique de la légitime défense

La légitime défense repose sur un postulat simple : tout individu a le droit de se protéger contre une agression injustifiée. Mais derrière cette simplicité apparente se cache une réalité bien plus complexe, encadrée par des textes précis et des conditions strictes. La légitime défense n’est pas une porte ouverte à toutes les réactions et à une violence gratuite. Elle est plutôt le fruit d’un équilibre délicat entre le droit à la protection et la nécessité d’une société régie par le droit.

La valeur juridique de la légitime défense se mesure à l’aune des critères juridiques suivants, scrutés à la loupe lors de chaque affaire judiciaire : la question de la proportionnalité de la réponse à l’agression, l’immédiateté de cette réponse commandée par la nécessité.

Le cadre légal de la légitime défense

Dans le droit pénal français, la légitime défense se dresse comme un phare, guidant les justiciables pour faire face aux agressions injustifiées. Cependant, il convient de comprendre les conditions de la légitime défense et ses limites, telles que définies par la loi pénale.

Au cœur de ce cadre légal, nous retrouvons des principes clairs, notamment liées à la question de la proportionnalité et au caractère immédiat de la menace. Ce qui est loin d’être une carte blanche pour tout acte de violence en guise de riposte. La légitime défense est ainsi circonscrite par des frontières précises, dessinées par des années de jurisprudence et des articles de loi qui n’ont cessé d’évoluer pour s’adapter au contexte.

Par exemple, l’article 122-5 du Code pénal français stipule qu’une personne peut se défendre, dans une certaine mesure, contre l’atteinte à son intégrité physique ou celle d’autrui. Cependant, cette défense ne tient que si elle est strictement nécessaire et immédiate, mettant en lumière la complexité de son application.

La légitime défense ne saurait donc être invoquée à la légère. Elle requiert une analyse fine des circonstances, où la peur ne doit pas obscurcir le jugement (article 122-6 du Code pénal). Ce subtil équilibre entre droit de se défendre et l’impératif de modération forge le cadre légal de notre protection, assurant ainsi une cohésion sociale, même dans les moments les plus critiques.

Reconnaître une situation de légitime défense : cas et jurisprudences

Exemples et interprétations judiciaires de la légitime défense

Dans les affaires judiciaires traitées au tribunal, certains cas de légitime défense se distinguent, illuminant les contours parfois flous de ce droit fondamental. Ces exemples, puisés dans la réalité des prétoires, nous offrent une fenêtre sur l’âme humaine et les limites de notre société.

Prenons, par exemple, l’affaire célèbre d’un commerçant qui, face à un braquage, use de son arme pour se défendre. La justice doit alors trancher ces questions : la riposte était-elle proportionnée ? Était-elle nécessaire ? Ici, la jurisprudence devient incontournable pour, éclairer la voie pour les futurs justiciables.

Un autre cas, plus récurrent, implique une personne agressée dans la rue, qui repousse son assaillant avec une force inattendue, causant des blessures graves. La ligne entre une personne ayant agi en état de « légitime défense » et « excès de défense » s’amincit, laissant l’affaire à la libre appréciation du juge.

Ces histoires, ancrées dans le concret, nous enseignent la complexité de la légitime défense, un concept à la fois clair dans ses principes et complexe dans son application judiciaire. Elles nous rappellent que, derrière chaque cas invoquant la légitime défense, il y a des vies, des décisions prises dans l’urgence, et la lourde tâche de la justice de discerner le juste du faux, guidée par la jurisprudence.

Légitime défense et état de nécessité quelle différence ?

L’essence de la légitime défense

Au cœur de la légitime défense, se trouve l’idée d’une riposte face à une agression. Ce principe autorise une personne à avoir recours à la force pour protéger sa propre intégrité physique ou celle d’autrui, ainsi que pour sauvegarder des biens face à une atteinte injustifiée.

La légitimité de cette défense repose sur une condition sine qua non et qui revient avec insistance : la proportionnalité de la riposte pour repousser l’auteur de l’attaque. Ainsi, l’action doit être strictement nécessaire et mesurée, en résonance directe avec la gravité de l’agression volontaire. La légitime défense s’inscrit alors dans une temporalité immédiate, ne laissant place qu’à une réaction spontanée et directe face au danger.

L’état de nécessité : un concept adjacent

Parallèlement, l’état de nécessité se présente comme un mécanisme de défense d’une autre nature. Il est considéré lorsqu’un individu se trouve dans une situation où, pour éviter un danger imminent menaçant sa vie ou celle d’un autre, il doit commettre un acte normalement répréhensible.

L’état de nécessité exige que l’acte accompli soit l’unique moyen d’écarter le danger et que ce dernier soit significativement plus grave que l’infraction commise pour l’éviter. Contrairement à la légitime défense, ce principe peut englober des situations où l’atteinte ne provient pas d’une agression humaine directe, mais d’un état de choses mettant en péril la sécurité ou la vie d’une personne.

Points de convergence et de divergence

Si ces deux principes se rejoignent dans leur but ultime – permettre à une personne de se soustraire à une responsabilité pénale pour un acte normalement sanctionné pénalement –, ils diffèrent par leur application et leurs conditions. L’état de légitime défense se concentre sur une réaction immédiate à une agression active, tandis que l’état de nécessité embrasse une gamme plus vaste de circonstances mettant en péril la vie sans nécessiter une agression caractérisée.

Comment prouver la légitime défense ?

La collecte des preuves : premier pas vers la justification

Tout commence par la preuve. Dans le domaine judiciaire, la preuve est le fondement de toute action, agissant comme la clé de voûte de tout argumentaire en légitime défense. Photos, vidéos, témoignages, etc., chaque élément doit être recueilli avec diligence pour reconstruire le fil des événements. Il s’agit de démontrer, sans l’ombre d’un doute, que l’acte de violence posé était la seule réponse possible face à une agression imminente et injustifiée.

L’évaluation de la proportionnalité : cœur de la défense

Le critère de proportionnalité s’érige en pilier central de la légitime défense en droit. Il ne suffit pas de montrer que l’on a été agressé, mais aussi prouver que la riposte était en adéquation avec l’agression subie. Cela implique un examen minutieux de la gravité de l’atteinte et des moyens employés pour y répondre. Ainsi, l’usage d’une force considérée comme excessive pourrait transformer le défenseur en agresseur aux yeux de la loi.

L’importance du contexte et de l’intention

Dans cette quête de justification, le contexte de l’agression et l’intention de l’individu jouent un rôle prépondérant (article 122-5 du Code pénal). Il faut ainsi démontrer que l’acte de défense était non seulement nécessaire, mais aussi dépourvu de toute volonté de nuire au-delà de ce qui était strictement nécessaire pour neutraliser la menace. En effet, la légitime défense n’accorde un blanc-seing, mais exige une justification circonstanciée, où l’état d’esprit et la perception du danger sont rigoureusement évalués.

Un parcours semé d’embûches, mais pas insurmontable

Prouver la légitime défense est un exercice délicat, exigeant une compréhension affûtée des nuances du droit et une capacité à présenter un dossier de preuves convaincant. Face à cette épreuve, l’accompagnement par un avocat spécialisé devient un atout inestimable durant toute la procédure judiciaire. Au terme de ce parcours, la justice peut alors reconnaître la légitimité de l’acte posé dans un moment de crise, offrant ainsi réparation et réconfort à ceux contraints de se défendre pour préserver leur intégrité ou celle d’autrui.

Les conditions pour pouvoir invoquer la légitime défense sont-elles identiques pour les particuliers et les commerçants ?

Un socle commun

D’abord, reconnaissons que le Code pénal français établit un socle commun pour l’invocation de la légitime défense. Que l’on soit un individu ayant agi à titre personnel ou un commerçant protégeant sa propriété, les critères fondamentaux restent inchangés : l’acte de défense doit être une réponse à une agression actuelle ou imminente, injustifiée de la part du responsable, et la riposte doit être proportionnée à l’attaque subie. Ces principes garantissent que la force employée soit strictement nécessaire pour contrer l’attaque.

Des nuances spécifiques

Dans la pratique, les situations rencontrées par les particuliers et les commerçants peuvent introduire des nuances dans l’application de ces principes.

Pour les particuliers

Chez les particuliers, l’invocation de la légitime défense se manifeste souvent dans des scénarios où l’intégrité physique ou la vie est en jeu. Dans ces cas où le risque homicide est avéré, la nécessité de se défendre ou de protéger autrui peut être plus aisément perceptible, et la proportionnalité de la riposte s’évalue au regard de l’agression armée subie.

Pour les commerçants

Pour les commerçants, la légitime défense peut également concerner la protection de leurs biens ou de leur établissement. La jurisprudence a reconnu que, face à un cambriolage ou un vol, les commerçants peuvent agir en légitime défense, à condition que les mêmes critères de proportionnalité et d’imminence soient respectés. Toutefois, la ligne entre défense légitime et excès peut s’avérer plus délicate à discerner, notamment quand la protection des biens entre en jeu.

Agir en légitime défense : conseils pratiques et implications légales

Savoir réagir avec justesse lorsqu’on est confronté à une menace peut faire toute la différence. Mais comment agir en légitime défense sans franchir la ligne rouge tracée par la loi  en vigueur ? Voici quelques éléments d’éclaircissements.

Stratégies légales pour se défendre efficacement et légalement

En situation d’urgence, la première règle est la proportionnalité de la réponse. Utiliser une force excessive peut rapidement transformer la victime en agresseur aux yeux de la loi. La légitime défense doit être immédiate et directement liée à l’attaque subie. Autrement dit, si vous pouvez éviter le conflit ou vous échapper sans violence, ces options doivent être privilégiées.

Préparation et anticipation

Connaître à l’avance ses droits et les moyens légaux de défense est crucial. Informez-vous sur les dispositifs légaux disponibles, tels que les alarmes personnelles ou les sprays de défense non létaux, qui peuvent désamorcer une situation potentiellement dangereuse sans outrepasser les limites légales.

Après l’incident : les bonnes pratiques

Si vous devez agir en légitime défense, pensez à documenter l’incident le plus précisément possible et de contacter immédiatement les autorités. Fournir un témoignage clair et des preuves, si disponible, aidera à établir la légitimité de votre action.

Consulter un expert

Face à la complexité des implications légales de la légitime défense, l’accompagnement d’un avocat spécialisé est fortement recommandé. Il saura vous guider à travers les méandres juridiques et s’assurer que vos droits sont pleinement respectés.

En résumé

La légitime défense est un droit fondamental, encadré par des règles strictes visant à équilibrer le droit à la sécurité personnelle et le respect de la loi en vigueur. Elle exige une compréhension claire de ses limites légales et une réponse proportionnée à l’agression. Se préparer, réagir avec discernement et chercher conseil auprès d’experts sont les clefs pour agir en toute légalité. Ainsi armés, nous pouvons affronter les imprévus tout en restant ancrés dans le respect du droit.

Action en garantie des vices cachés : le point avec votre avocat

Le Cabinet d’avocats Goldwin dispose d’une large expertise en droit immobilier. Spécialisés dans l’achat et vente de biens immobiliers, nos avocats vous accompagnent en conseil comme en contentieux. Ils vous aident ainsi à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les vices cachés, mais aussi pour obtenir réparation du préjudice subi.

Vous pensez être lésé sur la surface annoncée pour le bien que vous venez d’acheter ? Vous découvrez des fissures inquiétantes derrière un papier peint ? Vous êtes mis en cause dans une affaire de vices cachés et souhaitez en savoir plus sur vos droits ?

Pour connaître les précautions à prendre avant d’acheter ou de vendre un bien immobilier ou pour intervenir dans une action en vices cachés, l’équipe de Goldwin avocats vous accompagne grâce à son expertise en droit immobilier.

Qu’est-ce qu’un vice caché immobilier ?

La loi encadre la vente immobilière afin de protéger le vendeur comme l’acheteur. L’article 1641 du Code civilimpose notamment au vendeur de garantir les défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à son usage qui diminuent la valeur. Or, l’acheteur peut découvrir une anomalie postérieure à son acquisition immobilière. Dans l’hypothèse où ces vices cachés viendraient affecter le bien immobilier, l’acquéreur peut se retourner contre son vendeur.

En pratique, les anomalies constitutives de vices cachés sont nombreuses dans la jurisprudence :

  • Une erreur sur la superficie vendue, inférieure à la superficie réelle ;
  • Un excès d’humidité dans la maison ;
  • La fragilité des fondations de l’immeuble ;
  • La présence de plomb alors que le diagnostic n’en faisait pas état ;
  • Le risque d’inondation dans un sous-sol à usage d’habitation ;
  • Le défaut de raccordement de la maison au réseau d’assainissement;
  • L’inconstructibilité d’un terrain vendu constructible ;
  • La pollution d’un site vendu en vue d’une opération de construction ;
  • La présence de nuisances sonores

Une erreur de surface ou un élément structurel constituant un risque pour votre santé ou sécurité de vous maintenir dans les lieux… La note peut rapidement être salée ! Compte tenu des prix actuels de l’immobilier, le préjudice subi peut en effet être considérable. Vous souhaitez demander l’annulation de la vente ou le versement de dommages-intérêts ? Vous voulez être défendu dans une affaire de vices cachés immobiliers ? Goldwin avocats vous accompagne pour toutes ces questions spécifiques de droit immobilier.

Se protéger d’un vice caché avec son avocat

Avant toute signature, l’avocat en droit immobilier vérifie la présence et le contenu des diagnostics afin de vous conseiller dans votre projet de vente ou d’achat. Ces éléments permettent en effet de distinguer rapidement la présence d’un vice caché potentiel.

La loi impose des diagnostics obligatoires afin de garantir l’intégrité du bien concernant :

  • La performance énergétique du bâtiment ;
  • La présence d’amiante ou de plomb ;
  • L’installation électrique ;
  • Le réseau d’assainissement ;
  • La présence de mérules ;
  • La superficie Carrez (hauteur sous plafond d’au moins 1m80).

La loi Elan n°2018-1021 a également ajouté l’obligation de remettre à l’acquéreur un carnet numérique d’information de suivi et d’entretien du logement dans le cas d’une vente immobilière d’un bien neuf. Une obligation qui concernera la vente de logements anciens à compter du 1er janvier 2025.

Faire jouer la garantie des vices cachés avec son avocat

Découvrir un vice caché ne suffit pas à mettre en cause le vendeur et à faire jouer sa garantie. La mise en jeu de la garantie des vices cachés suppose la réunion de plusieurs éléments :

– Un contrat de vente ;

– Un vice non-apparent et inconnu de l’acheteur ;

– Un vice existant au moment de l’acquisition ;

– Un vice qui rend le bien immobilier impropre à son usage ou qui en diminue fortement la valeur, au point que l’acheteur ne l’aurait pas acquis, ou à un prix sensiblement moins élevé.

Si le vendeur doit être transparent sur les qualités du bien vendu, l’acquéreur doit également faire preuve de vigilance lors des visites et de l’étude des diagnostics. C’est dans ce but que votre avocat, spécialisé en droit immobilier, vous accompagne et vous alerte sur les éventuels points de questionnement concernant votre bien.

L’acquéreur peut agir en garantie des vices cachées dans les deux ans à compter de la vente. Selon, l’article 1644 du Code civil, il peut alors choisir entre :

  • Une action en annulation de la vente et restitution du prix ;
  • Une action en réduction du prix de la vente selon l’expertise retenue.

En cas de découverte de vices cachés, contactez Goldwin avocats afin de vous faire représenter au contentieux et d’obtenir des dommages et intérêts pour réparer votre préjudice. Si vous êtes vendeur, votre avocat expert vous conseillera sans aucun doute sur la mise en place d’une clause d’exonération de responsabilité.

La clause exclusive de garantie

Certains contrats de vente immobilière contiennent une clause d’exclusion de garantie. Celle-ci prévoit que l’acquéreur prend le bien dans l’état où il se trouve au jour de l’entrée en jouissance. Il ne dispose alors d’aucun recours contre le vendeur en raison de vices cachés ou de vices apparents.

Attention toutefois, car la clause d’exonération de garantie n’est pas recevable dans les contrats où le vendeur est un professionnel de l’immobilier ou de la construction.

Elle suppose par ailleurs la bonne foi du vendeur. Cela exclut l’hypothèse d’un vice caché connu du vendeur. Les juges de la Cour de cassation ont ainsi retenu la mauvaise foi du vendeur qui réalise des travaux avant la vente afin de dissimuler l’existence du vice ou celle de celui qui dissimule une ancienne procédure ayant pour objet l’effondrement d’un mur.

Pour en savoir plus, contactez votre avocat spécialisé dans les vices cachés et le droit immobilier à Paris.

Venir à bout des troubles de voisinage avec votre avocat

Le Cabinet d’avocats Goldwin dispose d’une grande expertise en droit immobilier et dans la gestion des rapports entre occupants du logement. Nos avocats spécialisés en troubles de voisinage, vous accompagnent pour entamer le dialogue et mettre fin à ces nuisances, en conseil comme en contentieux.

 

Fêtes à répétition, aboiements, travaux, odeurs incommodantes, vue inesthétique… Ces nuisances de voisinage peuvent avoir un impact important sur votre qualité de vie et parfois même sur votre santé. Vous êtes victime de troubles de voisinage et souhaitez mettre fin à ces désagréments ? Vous êtes mis en cause dans une affaire de trouble de voisinage ? S’il est préférable de trouver une solution amiable pour résoudre les litiges entre voisins, celle-ci n’aboutit pas toujours. La solution ? Faire appel à votre avocat pour faire cesser au plus vite ce trouble anormal de voisinage !

 

Qu’est-ce qu’un trouble de voisinage ?

 

La notion de voisinage est variable selon les cas de figure. Elle ne s’entend pas nécessairement du fait d’un voisin immédiat ou mitoyen, et peut s’étendre à un périmètre de proximité plus large. C’est au juge qu’en revient l’appréciation. Selon l’intensité de la nuisance, il peut considérer que le voisinage s’étend à une rue ou un groupe de maisons.

 

Quant aux nuisances, elles peuvent être de différentes natures :

  • Nuisance sonore: le bruit excessif provoqué par l’activité d’un bar ou par des fêtes privées nocturnes à répétition, les désagréments sonores générées par un chantier, un aéroport un service de drive ;
  • Nuisance olfactive: les odeurs gênantes s’échappant des cuisines d’un restaurant ou d’une usine ;
  • Nuisance visuelle: un aménagement inesthétique, la perte d’ensoleillement ou l’atteinte à votre intimité en raison d’un vis-à-vis.

 

Quand la nuisance devient-elle un trouble anormal du voisinage ? En pratique, la gêne occasionnelle peut être un trouble du voisinage. Mais c’est au juge d’apprécier son caractère anormal en fonction de sa fréquence, de son intensité et de sa durée dans le temps. La jurisprudence de la Cour de cassation semble tout de même s’appuyer sur une gêne répétitive et permanente pour qualifier un trouble anormal du voisinage.

 

Le trouble de voisinage est indépendant de la volonté de son auteur. Il ne suppose donc pas une intention malveillante. L’exploitant d’une activité agricole ou commerciale à proximité de chez vous peut donc être tenu responsable de la situation. Il n’y a aucune intention de nuire de sa part. Pourtant, son activité génère de nombreux désagréments : bruits de clients, odeurs animales, fumées de cuisson, augmentation du passage de véhicules par exemple. Il est en revanche impossible de faire reconnaître ces désagréments comme trouble anormal du voisinage lorsque l’activité est antérieure à l’installation du plaignant et que les conditions d’exercice restent identiques.

 

Les troubles de voisinage, peuvent-ils résulter de travaux à proximité de votre domicile ?

 

Les nuisances de voisinage peuvent trouver leur cause dans la réalisation de travaux sur une propriété voisine. En cause : un préjudice sonore, une perte de lumière, des fissures liées aux travaux de démolition, la coupure d’électricité suite à l’arrachage d’un câble sur la propriété voisine par exemple. Les hypothèses sont nombreuses et peuvent conduire à mettre en cause la responsabilité du propriétaire de la parcelle sur laquelle sont effectués ces travaux, ainsi que la responsabilité du constructeur.

 

Le trouble du voisinage peut d’ailleurs porter sur un conflit de propriété comme :

  • La clôture empiétant sur votre propriété qui cause un trouble anormal visuel : perte d’ensoleillement… ;
  • Les problématiques liées à une servitude sur votre propriété : droit de passage ou droit d’écoulement des eaux.

 

Un franchissement des limites de propriété peut ainsi donner lieu à des actions spécifiques de bornage et de modification ou démolition. En ce cas, n’hésitez pas à faire appel à votre avocat spécialisé en droit immobilier pour protéger vos intérêts et résoudre ces différends de manière rapide !

 

La recherche d’une solution amiable pour votre trouble de voisinage

 

Avant toute action, il parait important d’engager la discussion avec le voisinage afin de trouver une solution amiable et rapide. Le voisin à l’origine du trouble n’en est souvent pas conscient ! En constatant les désagréments in situ, il est très probable qu’il fasse le nécessaire pour régler l’incident.

 

Pensez par ailleurs à vous faire assister par votre bailleur si vous être locataire. De même, si le trouble est subi au sein d’une copropriété, il peut être pertinent de faire appel au syndic pour démêler un différend entre copropriétaires. Le règlement de copropriété pose les règles de vivre ensemble, pour jouir correctement des parties communes ou privatives de l’immeuble. En dérogeant à celles-ci, votre voisin s’expose à des sanctions par votre syndic de copropriété.

 

Si toutefois le trouble demeure, contactez votre avocat en conflits de voisinage pour vous aider à trouver un compromis. L’idée est alors de parvenir à une situation intermédiaire supportable, le temps de mettre en place une solution pérenne. La justice invite d’ailleurs à avoir recours à la médiation avant de saisir la justice.

 

Quelques actions préventives à mettre en place :

  • Établir un courrier recommandé avec accusé de réception avec mise en demeure de faire cesser la nuisance;
  • Faire intervenir un commissaire de justice (huissier) pour établir un constat de nuisance qui pourra être utilisé dans la suite de la procédure ;
  • Recueillir le témoignage des autres voisins au moyen du formulaire Cerfa n°11527*02 disponible en ligne.

 

Pourquoi faire appel à un avocat spécialisé en troubles de voisinage ?

 

Votre avocat en droit immobilier vous accompagne dans la gestion de vos conflits de voisinage, que vous estimiez être victime d’une nuisance ou que vous souhaitiez vous défendre d’être l’auteur d’une nuisance. Sa première mission est de vous apporter son conseil afin de vous informer sur vos droits et vos obligations. Il peut ainsi vous assister dans vos démarches de conciliation et de médiation.

 

Par la suite, il intervient à vos côtés pour :

  • Démontrer la réalité du trouble subi et son caractère anormal ;
  • Estimer le préjudice qui en découle ;
  • Réfuter l’existence du trouble qu’on vous reproche ;
  • Porter votre parole et défendre votre situation devant le tribunal.

 

La voie judiciaire avec votre avocat en troubles de voisinage

 

Action en référé pour faire cesser un trouble urgent

 

Dans l’hypothèse d’un trouble qu’il est urgent de faire cesser, vous pouvez agir en référé. Le juge des référés ne prend pas position sur le fond. Il a pour mission de rendre une ordonnance provisoire pour faire cesser le trouble manifeste et les préjudices subis dans une situation d’urgence. L’article 809 du Code de procédure civile permet ainsi au juge des référés de contraindre la personne à l’origine d’un trouble de voisinage de le faire cesser immédiatement. Mais il convient d’entamer une action au fond devant le tribunal d’instance ou de grande instance pour obtenir une décision définitive.

 

Saisine du tribunal par votre avocat en troubles du voisinage

 

Cette action judiciaire nécessite le recours à votre avocat en droit immobilier, spécialisé dans les questions de conflits de voisinage. Il vous assiste durant la procédure afin de démontrer l’existence du trouble et la réalité d’un préjudice. Ou bien pour déconstruire la preuve d’une nuisance et éviter que votre responsabilité ne soit engagée.

 

Une action qui peut être portée à l’encontre :

  • Du voisinage responsable de la nuisance ;
  • Du bailleur qui garantit un certain niveau de jouissance du bien ;
  • Du syndic de copropriété inopérant dans l’application des règles de vivre ensemble ;
  • Du constructeur ou maître de l’ouvrage agissant sur la parcelle voisine.

 

Contactez-nous pour en savoir plus sur nos services en droit immobilier !